Amigos,
Um dos grandes problemas que sempre informo a todos que querem vir morar aqui é a questao do atendimento hospitalar, que infelizmente é um dos piores em toda regiao.
Já nao bastasse o fato de ser praticamente impossivel encontrar um medico de familia para atendimento clinico, nas emergencias de Gatineau voce tem que esperar a media de 20 (vinte) horas para ser atendido. Se for correr para Ottawa, a sua carteira d’Assurance Maladie pode nao ser aceita e voce ter de pagar tudo em cash para ser – talvez – reembolsado tres meses depois em 50% dos gastos pela Regie d’Assurance Maladie du Quebec.
A penúria de atendimento medico de Gatineau foi mais uma vez reportagem especial do jornal Le Droit de ontem, conforme abaixo.
Jean Roberth Souza
Des taux d'occupation «inacceptables»
Engorgement dans les urgences de Hull et Gatineau
ARCHIVES, LEDROIT
Publié le 23 mars 2010 à 20h59 | Mis à jour le 23 mars 2010 à 21h03
| Mathieu Bélanger |
Malgré des améliorations marquées à plusieurs niveaux dans la dernière année, les temps d'attente aux urgences de Hull et Gatineau demeurent « honteux et dangereux », estime le Dr Alain Tanguay, coordonnateur des urgences du Centre de santé et de services sociaux de Gatineau (CSSSG).
Le temps d'attente moyen passé sur civière avant d'être hospitalisé a légèrement diminué en 2009-2010. La même chose est vraie pour la proportion de patients qui doivent séjourner 48 heures à l'urgence avant d'avoir accès à un lit aux étages. Malgré cela, il y a encore un patient sur cinq qui se présente aux urgences de Hull et Gatineau qui se découragera et quittera avant d'être vu pas un médecin, selon le Dr Tanguay.
« Il y a des améliorations, mais pas de raison d'être satisfait, lance le Dr Tanguay en entrevue avec LeDroit. Notre plan de désengorgement des urgences mis en place il y a deux ans nous a permis de faire du progrès, mais ça devient difficile de faire plus sans l'appui du reste des médecins aux étages. »
Rôle à jouer
Le Dr Tanguay explique que les urgentologues sont maintenant plus sélectifs et rigoureux dans l'utilisation qu'ils font des civières à l'urgence. La limite de ce qu'ils pouvaient accomplir pour améliorer la situation est toutefois atteinte. Les médecins aux étages, omnipraticiens et spécialistes, doivent maintenant accepter qu'ils ont un rôle à jouer pour désengorger les urgences, dit-il.
« C'est malheureux, mais ce n'est pas tout le monde qui accepte de jouer son rôle, ajoute le Dr Tanguay. Il faut amener les différents départements aux étages à gérer plus efficacement la disponibilité des lits. Les médecins doivent devenir plus efficaces pour améliorer la durée de séjour de leurs patients. Actuellement, c'est clair, c'est la situation aux étages qui est responsable de l'engorgement des urgences de l'établissement. »
Le Dr Tanguay convient que les médecins généralistes sont épuisés et débordés. « Leur charge de travail est très importante, dit-il. Il n'est pas rare de voir un médecin devoir s'occuper de 30 patients au cours d'un même quart de travail. La responsabilité de mieux gérer l'utilisation des lits d'hospitalisation leur revient quand même. La direction de l'établissement doit aussi les appuyer là-dedans. Les taux d'occupation des urgences sont inacceptables. Il faut réduire le temps d'attente avant qu'un patient de l'urgence puisse être hospitalisé ou vu en consultation par un spécialiste. »
Améliorations nécessaires
La situation est telle que les deux nouvelles urgences actuellement en construction à Hull et Gatineau ne changeront rien s'il n'y a pas d'amélioration aux étages. « Tout ce qu'on ferait c'est congestionner, progressivement, nos nouvelles urgences, soutient le Dr Tanguay. De la façon dont ça fonctionne actuellement, on me donnerait l'espace d'un terrain de football et je réussirais à le congestionner. »
Le coordonnateur des urgences demande aussi à la direction du CSSSG de trouver une façon d'ouvrir les lits de débordement aux étages, comme cela était prévu dans le plan de désengorgement. Le manque de personnel infirmier rend toutefois impossible une telle mesure pour l'instant. « Une urgence qui est saine parvient toujours à garder quelques lits en réserve pour les cas les plus critiques, même lors des périodes de grand achalandage, explique-t-il. Ce n'est pas avec des taux d'occupation de 200 % que nous allons réussir à faire ça. »